J'espère que le prologue vous a plu et que ce premier chapitre le sera également.
Des suggestions, je vous écoutes.
Si vous voulez participer au sondage c'est ouvert: nouveau comme ancien.
Bonne lecture
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- Tu veux vraiment d'aventurer la ? Réplique Matthew
- Tu as des choses à cacher ?
- Non
C'est notre rituel quand j'ai mes règles : on discute posant toutes les questions qui nous passent par la tête sérieuse ou non.
- Très bien. Pour répondre à ta question : Informations que je n'ai jamais divulgué ? Jules à planifier notre vie dans les grandes lignes. Figure-toi que nous sommes mariés ; parents de quatre enfants et crois-moi il en avait prévu plus ; propriétaire d'un pavillon et un chien
- Sérieusement ?
- Oui. Il me l'a avoué que très récemment
- Il en profite, il est hors de porter ! Par curiosité... il a dit combien exactement ?
- (il me fait son long regard) Tu ne veux vraiment pas savoir (je lui offre mon plus beau sourire) une vingtaine...
- Il m'a prit pour une poule !
Il éclate de rire. Il va m'entendre si je le revois.
- (se remettant de son fou rire, il penche la tête sur le côté) A mon tour : raconte-moi un souvenir que tu n'as jamais raconté
- Mmh... Je jouais avec mon frère aux pirates, on faisait un duel avec nos épées en bois. On a tapé dans un meuble... un piédestal dans mes souvenirs... bref, dessus il y avait un vase en porcelaine et... il est tombé, brisé en mille morceaux. On est parti en courant et on c'est fait tout petit.
Mon téléphone sonne coupant notre interrogatoire, dommage j'en avais une bonne à lui poser.
- Allô Camille ? (je fronce les sourcils) Edward, il y a un problème ? (j'ai du mal à le comprendre, il est dans tout ses états) Calme toi, j'arrive (je raccroche allant rapidement enfiler des baskets) Faut que j'y aille (je grimace) Je suis désolé, pour une fois qu'on pouvait manger ensemble
- Ce n'est pas grave. J'espère que ce n'est pas grave ?
- Je... Je n'ai pas très bien compris, je sais juste que ma s½ur est à l'hôpital
- Tu veux que je t'accompagne ?
*
On arrive à l'hôpital, je ne sais pas ce qui se passe, je ne me souviens plus trop à quoi ressemble Edward. La dernière fois que je l'ai vu c'était à notre bal de remise de diplôme.
Un jeune homme vient vers nous, vêtu d'un jeans ; sweet gris clair, tenant son manteau dans la main.
- Qu'est qu'elle a ?
- Je ne sais pas (il passe sa main sur son visage) Elle refuse de me le dire. Elle se plaignait d'avoir mal au ventre
- Ce n'est peut être rien de grave. Tentais-je de le rassurer
- Ils... ils l'ont emmènent au bloc
Sur le coup, je ne sais pas quoi répondre. Je pose ma main sur la sienne.
Une heure plus tard, un médecin vient nous voir :
- Qu'est qu'elle a ? Comment elle va ? Edward assommant de question le pauvre médecin
- Elle va bien, elle doit se repose à présent. Explique le médecin. Madame Cooper, ne souhaite pas, que je vous communique les raisons de l'intervention. Pour le moment, elle aimerait parler avec sa s½ur
Je suis perplexe, comment elle sait que je suis la ? Je demande à Edward s'il ne veut pas y aller à ma place et il a refusé. Matthew prend le relais m'incitant à aller la voir, pendant ce temps, ils iront boire quelques choses. Je hoche la tête suivant le médecin, je frappe à la porte entrant me rappelant de ne pas rester longtemps. Je rapproche la chaise de son lit, lui prenant sa main.
- Salut...
- Amy... (elle se retient de pleurer)
- Qu'est qui t'arrive ? Ton chéri m'a un peu inquiété en m'appelant
- Tu... tu diras rien aux parents ?
- Tu as ma promesse
- J'ai fais une fausse couche... j'étais pas au courant... je ne pensais pas...
Elle fond en larme, ce qui me donne les larmes aux yeux. Je me lève la prenant dans mes bras, la réconfortant du mieux que je peux.
- Je suis sincèrement désolée... Tu devrais en parler à Edward
- Je n'aurais pas la force... Et s'il m'en veut ou... me quitte...
- Camille... Il est la en train de faire les cent pas tel un lion en cage pour toi. S'il te quitte après ça il aura affaire a moi ; Matthew ; Jeremy et... papa ! Mais sincèrement, je doute que ça arrive. Je ne le connais pas beaucoup, il m'a l'air d'être un bon garçon...
- Tu... tu veux bien lui dire de venir...
J'embrasse sa joue sortant annonçant au prétendant de ma s½ur qu'il peut y aller. Il me gratifie un sourire. Je me blottie dans les bras de Matthew, celui-ci passe sa main dans mes cheveux. Je lui raconte la situation. Cela me fait penser qu'on a eu une conversation a propos d'avoir des enfants. On n'est pas contre d'en avoir, seulement pas maintenant. Mais je me rends compte que finalement c'est moi le frein.
- Je sais qu'on a déjà eu cette conversation à propos d'enfant. Cependant, je me rends compte que c'est moi qui te bloque. Je ne veux pas te priver d'avoir des enfants maintenant
- Il faut être deux pour ça (il m'empêche de l'interrompre) Tu n'as que vingt-deux ans, tu as tout le temps devant toi, devant nous
- Mais...
- Amelya...
Oh c'est mauvais, quand il prononce mon prénom en entier. Je m'avoue vaincu posant ma tête sur son épaule, il pose sa main sur ma cuisse.
Quelques jours plus tard, j'ai reçu la visite de ma s½ur et Edward me remerciant. Je suis heureuse de les voir aussi soudé que jamais. On c'est promis de faire une sortie tous les quatre, quand nos emplois du temps nous le permettrons.
*
Matthew
Appartement d'Amelya
J'entre chez elle, après avoir fait un crochet à mon appartement prenant mon courrier et voir si tout va bien. Je passe la plupart du temps chez elle, je vais finir par oublier à quoi ressemble mon nid.
Je m'appuie contre l'encadrement de la porte de la salle de bain, l'observant dans le bain, elle lit tranquillement.
- (embrasse son front) Coucou, tu es en bonne compagnie
Je passe ma main dans ses cheveux courts pour... courts ?
- Tu as coupé tes cheveux ?!
- (elle referme son livre le posant au sol) Oui, besoin de changement
- C'est radical, je pourrais plus jouer avec... tes boucles
Elle m'éclabousse, je rigole allant m'asseoir contre la baignoire ouvrant mon courrier.
- Je te laisse trouver autre chose de nouveau
- (je hausse un sourcil tournant la tête vers elle) J'accepte le défi
- Je n'en doute pas
Je reprends la lecture de la lettre de ma banque, ce qui me donne une idée. C'est un peu bête de payer deux loyers.
- Amy (me retournant totalement vers elle trempant mon index dans l'eau) On est d'accord que je passe le plus clair de mon temps chez toi - l'avantage que tu habites pas loin de l'hôpital - Je me suis dis que... je pourrai emménager chez toi ou inversement. On peut envisager notre vie à deux non ? Qu'est que tu en penses ?
J'observe sa réaction, mon pouce caressant son genou hors de l'eau.
- Tu vas me supporter ?
- Ma déesse, je te vois au travail et ici. Je pense pouvoir te supporter, mais, on va garder une part de doute
- (elle esquive un sourire) D'accord, emménageons ensemble ici. Je te laisserai une petite place dans mon armoire
- Seulement une petite place...
Je descends lentement ma main de son genou vers l'intérieur de sa cuisse, elle frissonne. Je poursuis mon excursion qu'elle stop ma main. On ne sait pas quitté du regard, je me permets de rapprocher mon visage frottant mon nez contre le sien.
- On peut poursuivre... (laissant ma phrase en suspend)
- (murmurant) oui...
- (souri) Cette conversation je veux dire
- Ah... (elle fait une petite moue déçu) oui, je sors
Elle s'éloigne de moi, sortant de la baignoire pour ensuite s'enrouler dans une serviette mauve.
- Oh ma déesse pensait à autre chose ?
- N'importe quoi !
Adorable quand elle est comme ça, déçu tout en restant digne. C'est presque amusant de jouer là-dessus. Je me lève allant vers elle, j'enroule mes bras autour de sa taille. Je noue mes doigts sur son ventre, embrassant son épaule nue.
- On peut également poursuivre ça...
Elle se tortille voulant partir, manque de peau je resserre ma prise sur elle. La soulevant soudainement un bras sous ses genoux.
- Pose moi !
- Non
- S'il te plait
- C'est toujours non. Tu coupes tes cheveux ; ils sont lisses. Tu es bien trop belle pour te laisser partir (malgré tout, elle fait un petit sourire)
- Tu ne lâcheras pas l'affaire ?
- Non madame
- Tss (elle soupire) D'accord, tu pourras prendre toute la place que tu désires. Pour le reste on aura cas faire moitié-moitié
- Ça me va parfaitement et pourquoi pas ouvrir un compte ? Ça sera notre pot commun
- Bonne idée (laisse un silence) Maintenant, tu veux bien me poser ?
Je fais un sourire au coin l'emmenant dans notre chambre la posant sur le lit.
Lui montrant tout mon amour pour elle.
Et, j'ai réussi mon défi !
Elle a une plume blanche et noir dans ses cheveux.
On a également terminé notre conversation, dès qu'on aura du temps libre, on ira ouvrir un compte à nos deux noms
Tome II - Chapitre I
